Cette menace concerne notamment 130 habitations fortement exposées à Ankadilalana, 170 toitures à Ambohipotsy, 110 maisons à Faliarivo Ambanidia ainsi que 320 autres Ankazotokana Ambony, Andafiavaratra et Ambohitsiroavana, selon les informations recueillies auprès du BNGRC. Une réunion d’urgence s’est tenue hier, avec la participation du Préfet d’Antananarivo ainsi que des responsables auprès du BNGRC et de la Commune urbaine d’Antananarivo, afin d’identifier les mesures à prendre.
Des mesures d’urgence
Douze Fokontany de la Haute ville, localisés dans les 2è et 4è arrondissement de la Capitale, sont concernés. Face aux risques imminents et permanents sur ces zones rouges, des mesures d’urgence y seront appliquées à partir de ce samedi. « Dans le cadre du renforcement du système d’alerte précoce, des sirènes et drones sonores seront opérationnels afin d’alarmer et donner des consignes aux habitants », a indiqué le Dr Lalah Andriamirado, conseiller technique auprès du BNGRC. C’était hier soir lors d’une intervention sur la chaîne nationale. Pour sa part, le Préfet d’Antananarivo, Abraham Rajafetra, a rappelé que ce danger est bien réel. « Plusieurs décès ont déjà été enregistrés à cause de l’effondrement de rochers. Pour cette saison, les pluies vont s’intensifier entre décembre et mars, selon les prévisions », a t-il averti. « Il s’agit d’un risque évitable si les habitants respectent les consignes et prennent des précautions comme le fait d’évacuer les lieux fortement exposés », a ajouté le Préfet.
En plus des sirènes et drones sonores, plusieurs responsables et volontaires seront mobilisés dès ce jour pour faire des portes à portes et conscientiser les habitants sur le danger imminent et les mesures à prendre. Quoi qu’il en soit, le centre opérationnel au niveau du BNGRC central reste en veille permanente. Aussi, le numéro vert 930 reste accessible pour toute alerte ou demande d’informations...
P.R.








